Maître d'ouvrage
OPAC DE L’OISE
Maître d'oeuvre
GP Architectes
Année
2021
La conception urbaine vient dans la continuité de l’intégration paysagère.
Elle accompagne les principes de transparences, de gestion des gabarits bâtis en fonction de leur positionnement sur le coteau, le long de la grande Rue ou en accompagnement de le Rue Théodore ROUSSEAU. En effet, nous avons souhaité abaisser le gabarit en R+1 + combles sur la Grande Rue pour respecter les hauteurs déjà présentes sur cette rue.
Le reste du projet reste dans une hauteur de R+2 par rapport au terrain naturel ce qui permet de donner un aspect cohérent depuis les points de vue avoisinants et notamment depuis les habitations chemin Jules Dupré.
Des liaisons douces permettent de connecter La Rue de l’Eglise à la Gare, mais également la Place Jentel à cette dernière et l’ensemble des bâtiments soit à l’Eglise ou à la Gare y compris la maison de santé, et la salle de réunion.
La voie crée en sens unique s’estompe dans une conception paysagère dans laquelle les piétons et les usagers retrouvent le sens d’un vrai « Village ».
Le stationnement géré essentiellement en sous-sol ne vient pas perturber la qualité de l’usage ou du paysage et renforce ainsi une organisation urbaine sereine.
Il faut d’ailleurs noter que les contraintes topographiques du site, deviennent des atouts au service de la conception. Les bâtiments s’inscrivent de manière décroissante dans le site certes, mais cette pente permet de réaliser assez naturellement 2 niveaux de sous–sol
A l’image de MERIEL, le bâti se trouve séquencé, fractionné et nombre de demeures sont référencées comme éléments remarquables
Il convient de s’inscrire sur ces thèmes intemporels qui redonnent du lien avec ce qui participe aux caractéristiques de MERIEL.
Le projet accompagne en 11 bâtiments différents la notions de couture urbaine.
Dans le prolongement de la conception paysagère et Urbaine, l’architecture vient conforter la volonté d’intégrer le projet dans la Ville de MERIEL et en fonction de ses qualités intrinsèques.
Le projet s’articule autour du thème de la grandes demeures bourgeoises, afin de ne percevoir notamment depuis les avoisinants, que des silhouettes familières dans le paysage urbain sans distinction tranchée sur le registre architectural et dans les matériaux
Les volumes diversifiés dans leurs gabarits, leurs toitures ont chacun une écriture soignée non seulement dans le dessin mais aussi dans les matériaux : pierre, brique, tuile, ardoise, zinc.
Les détails de débords de toits, de modénatures, de colombages de coyaux, de balcons, de clôtures participent à un projet vivant et abouti.
Les bâtiments remarquables de MERIEL apportaient des solutions fonctionnelles aux besoins de l’époque. Cette architecture où la matière, et une véritable préoccupation du détail, ne relevait pas nécessairement du paraitre, mais davantage du pérenne.
Mais pas seulement, le passant, le locataire ou le propriétaire retrouvent le sens d’une architecture dans laquelle on fait et on se fait plaisir.
L’habitat n’apporte pas de réponse à toutes les préoccupations sociétales ou personnelles certes, mais il peut nous aider à retrouver un ancrage et une certaine fierté de se dire j’habite bien là à MERIEL à proximité de la gare, de l’Eglise, de la Mairie mais aussi d’un parc intérieur arboré, d’une maison de santé.